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BE&CO vous renseigne sur la réglementation thermique et environnementale RE 2020 appliquée aux constructions neuves

Depuis le 1er janvier 2022, la réglementation thermique et environnementale RE 2020 s'applique à tous les projets de construction de bâtiments neufs, dès lors qu'ils sont chauffés ou refroidis afin de garantir le confort des occupants. Cette réglementation s'applique à :

  • Bâtiments à usage d’habitation ;
  • Bureaux ;
  • Bâtiments d’enseignement primaire et secondaire ;
  • Parcs de stationnement associés à ces constructions.
Depuis le 1er janvier 2023, sont également concernées les extensions de bâtiment existant, à savoir :
  • les extensions de bâtiment ayant une surface de référence inférieure à 50m2 ;
  • les extensions de maisons individuelles ou accolées de surface de référence comprise strictement entre 50 m² et 100 m² ;
  • les extensions d’usage autre que de maison individuelle ayant une surface de référence inférieure à 150 m2 et à 30 % de la surface de référence des locaux existants.

Pour respecter la RE 2020, cinq coefficients doivent être respectés, calculés à l'aide d'un logiciel de calcul agréé, à partir d'un plan détaillé du bâtiment (phase Avant-Projet) en fonction des matériaux de construction et des équipements que nous vous aidons à déterminer :

 

Le coefficient Bbio :

Le coefficient Bbio caractérise la conception bioclimatique du bâtiment, laquelle permet de préjuger  des besoins de chauffage, de rafraîchissement  et d’éclairage artificiel. Il est sans dimension et exprimé en nombre de points.

 

Le coefficient Cep :

Ce coefficient Cep est une estimation de la consommation d'énergie primaire, exprimé en kWh/(m²/an) pour des conditions d'utilisation conventionnelles (non réelles) des postes suivants :

  • Le chauffage,
  • Le rafraîchissement éventuel (climatisation),
  • La production d'eau chaude sanitaire,
  • L'éclairage artificiel,
  • La consommation des auxiliaires de chauffage, rafraîchissement et ventilation (pompes, ventilateurs etc…)
  • Les déplacements des occupants à l’intérieur du bâtiment (ascenseur, escalator…).

Notons que la part d’électricité photovoltaïque produite et autoconsommée sur place est ici soustraite des consommations.

Le coefficient Cep tient compte non seulement de l'efficacité architecturale du bâtiment, mais également de la combinaison et performance des équipements installés.


Le Cep, nr :
Il représente la consommation en énergie primaire non renouvelable des mêmes usages cités précédemment. On ne conserve ici que la part non renouvelable de ces consommations (l’énergie bois considérée comme renouvelable n’est donc pas comptabilisée) et sans déduction de toute récupération d’énergie.

Le DH (Degré Heures) : 

Ce critère remplace l'ancienne Tic (Température intérieure Conventionnelle) des précédentes règlementation thermique. Exprimé en Degré Heures, il s’agit du produit de la température opérative située au-dessus de la température de confort en été par le temps en heure. Il permet d’évaluer l’inconfort pour les occupants. 

Plusieurs paramètres peuvent influer sur ce critère, parmi lesquels l'usage d’une surventilation nocturne, les protections solaires sur la période estivale et l'inertie du bâtiment.

Le Ic  - Impact Carbone
Exprimé en kg CO2/m².an, cet indicateur évalue l’impact sur le changement climatique de la consommation des énergies pendant l’utilisation du bâtiment sur toute sa durée de vie, soit 50 ans. Cet indicateur est évalué sur la base d’une Analyse de Cycle de Vie (ACV) et intègre tout le processus depuis la construction du bâtiment jusqu’à sa fin de vie.

Chacun de ces 5 critères doit respecter une valeur maximale calculée selon la méthode Th DBC 2020 en fonction de la situation géographique du bâtiment, de son altitude, et de sa superficie.

Elle est basée sur des hypothèses en termes d’occupation (nombre d’occupant, apports internes, température de consigne, consommation d’eau chaude sanitaire, etc…) qui peuvent être différents de la réalité. Un écart assez significatif peut donc être observé entre les consommations réelles futures et théoriques issues de ce calcul, puisque le comportement des usagers peut varier sensiblement par rapport aux hypothèses prises dans le calcul réglementaire.

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